• L'alimentation

    L'alimentation.

    Les protéines sont des

    chaînes d'acides aminés

    aussi nombreuses que

    variées. Il faut savoir

    que le corps du chien

    s'appuie sur 22 acides

    aminés différents, dont

    une partie est produite

    par le foie, et l'autre

    trouvée dans l'alimentation

    du chien.Tout cela permet

    la constitution de

    nombreuses protéines

    du chien essentielles

    à son développement

    corporel. Je  vous en dit davantage dans cet article !
    Protéines pour chien : caractéristiques
    Au cours de sa vie, un

    chien a des besoins en protéines qui évoluent.

    Une bonne alimentation

    du chien lui permet de

    recevoir toutes les

    protéines dont il a

    besoin. Cela lui assure notamment un bon

    développement musculaire

    et une forme olympique.
    En cas de carences, il

    existe des protéines

    pour chien sous forme de compléments alimentaires.

    Ces produits vétérinaires peuvent être donnés en complément de l'alimentation

    si le chien en a besoin.
    Malgré tout, il est

    important de faire très attention à l'équilibre alimentaire du chien, pour veiller à ce qu'il n'ait ni carences ni excès.

    Le rôle des protéines

    chez le chien.
    Tout comme chez l'homme,

    les protéines ont un rôle essentiel dans l'organisme

    du chien. Elles participent

    en effet :
    • à la formation du corps :

    elles garantissent la

    puissance des muscles, la solidité des os, etc.

    Elles ont donc un rôle essentiel dans la croissance

    du chiot.
    • au fonctionnement du

    corps : elles appuient le système immunitaire et

    assurent les fonctions essentielles de l'organisme

    du chien.
    Opter pour des croquettes ou une alimentation riche en protéines est donc essentiel pour assurer la bonne santé

    du chien. Pour autant, mieux vaut bien contrôler les

    apports en protéines,

    car des excès peuvent être aussi dangereux que des carences.
    Bon à savoir : les protéines (hors lipides) forment

    jusqu'à 20 % de l'organisme

    de l'animal. C'en est donc

    le constituant le plus important, après l'eau.

    Pour comprendre les applications pratiques

    sur le plan alimentaire, il faut se pencher

    sur la physiologie digestive et s’intéresser

    aux notions de base. Deux types de

    mécanismes sont importants pour la

    digestion. Il s’agit du transit 

    (grâce auquel les aliments peuvent

    avancer dans le tube digestif) et

    des sécrétions digestives (qui vont

    permettre la digestion des aliments).

    Le tube digestif est composé de la

    cavité buccale, du pharynx, de

    l’œsophage, de l’estomac, de

    l’intestin grêle constitué du

    duodénum, du jéjunum, de l’iléon,

    du gros intestin constitué du cæcum,

    du rectum, du côlon et de l’anus.

    La mastication.

    Le chien prend la nourriture grâce à ses

    dents, puis la mâche plus ou moins

    longtemps. Cette phase de la prise

    d’aliments est très importante pour

    la bonne digestion. Les aliments sont

    broyés grossièrement et imprégnés de

    salive ; cela facilite leur assimilation.

    La nature de l’aliment à ingérer va

    influencer la vitesse de préhension et de mastication. Le chien ensuite déglutit.

    Il peut cependant arriver des incidents :
    - l’animal « aspire » l’aliment
    - il ne mâche pas et déglutit directement

    après la préhension

    Les deux cas entraînent une mauvaise

    digestion, et un risque de régurgitation.

    Les causes de ces incidents peuvent être,

    pour la mauvaise préhension :
    - une douleur de la bouche ou de la

    mâchoire
    - un chiot trop « pressé »

    L’absence de mastication est plutôt due à :
    - une douleur dentaire
    - l’état de délabrement de mâchoire

    (vieux chien sans dents)
    - des poussées dentaires (chiot et jeune

    chien)

    En conséquence, selon le cas il faudra :
    - « apprendre » au chiot à mâcher en

    divisant la ration pour le calmer
    - vérifier l’état de la bouche et des dents
    - donner une alimentation molle lors de problèmes de dentition

    La déglutition.

    C’est un mécanisme qui va permettre le

    passage des aliments vers l’œsophage et

    non pas vers la trachée, ce qui entraînerait

    une fausse déglutition.

    Il se déroule ainsi :
    1. La mastication cesse.
    2. La langue s’applique contre le palais et chasse l’aliment vers l’arrière.
    3. Le voile du palais se relève pour fermer

    la communication avec les cavités nasales.
    4. Une contraction du pharynx amène les

    aliments vers l’entrée de l’œsophage.
    5. L’épiglotte se renverse et obstrue le

    larynx (déjà en partie obstrué par la base

    de la langue).
    6. La respiration est inhibée.

    Dès que les aliments sont dans l’œsophage,

    une onde de contractions va les faire progresser. La coordination se fait par

    le centre de la déglutition, qui se

    trouve dans le bulbe à hauteur du

    système nerveux central. Lors d’une

    anesthésie, il peut y avoir des «

    fausses routes », c’est-à-dire une

    orientation de salive ou de vomissements

    vers la trachée.

    C’est pourquoi, il est important de mettre

    les animaux à jeun avant de les anesthésier. Quand tout se déroule normalement,

    l’animal déglutit chaque bouchée mâchée en levant légèrement la tête et en tendant

    le cou.

    Les incidents possibles sont :
    - une fausse déglutition ; les aliments

    passent dans la trachée
    - une régurgitation, si la déglutition est difficile

    On peut envisager pour causes 
    - des problèmes anatomiques de naissance (mégaoesophage, malformations)
    - une ingestion trop rapide
    - une « angine »
    - une tumeur qui compresse l’œsophage

    Comment réagir ? Selon le cas, il faudra :
    - surélever la gamelle afin que le transit

    dans l’œsophage soit plus facile
    - faire un transit baryté pour vérifier

    ensuite avec une radiographie l’endroit

    où l’aliment « coince »

    Le transit gastrique

    Arrivés dans l’estomac, les aliments vont

    subir un certain nombre de mouvements de brassage visant à les mélanger aux

    sécrétions gastriques, et à les faire

    avancer vers le pylore qui les fera

    pénétrer dans l’intestin. Le mauvais fonctionnement du pylore peut entraîner des vomissements.

    Chez le chien, l’estomac est très

    développé et le temps de séjour des

    aliments y est très élevé. Chez un homme

    de 70 kg la contenance de l’estomac est

    de 1 l à 1,4 l tandis que chez un chien

    de 20 kg elle est de 3 l.

    Le transit intestinal

    Il est assuré par les muscles de la paroi

    de l’intestin. La défécation marque la fin

    du transit. Elle se fait à la fois par une activité de l’intestin lui-même et par une activité de presse abdominale (contraction

    de la musculature abdominale). Le mauvais transit gastrique peut entraîner des vomissements et le mauvais transit

    intestinal entraîne des diarrhées ou constipation.

    La salive

    La salive est sécrétée dans la cavité

    buccale. Elle est essentiellement aqueuse, incolore et filante. 

    La salive va imbiber les aliments,

    contribuer à la formation du « bol

    alimentaire » grâce au mucus quelle

    contient et favoriser la déglutition.

    La salive est donc primordiale pour une bonne digestion. La sécrétion de salive est permanente, mais diminue de façon

    importante pendant le sommeil.

    Le volume de salive sécrétée par

    jour chez le chien est de 0,4 l.

    Les sécrétions gastriques

    Certaines cellules fabriquent du mucus

    qui va tapisser la muqueuse gastrique

    de manière à la protéger, d’autres

    sécrètent de l’acide chlorhydrique,

    et d’autres encore sécrètent la pepsine ;

    cette enzyme attaque les protéines

    alimentaires et commence donc la

    digestion. Puis, des cellules sécrètent

    une hormone, la gastrine, qui règle un

    certain nombre de mécanismes digestifs,

    en particulier ceux concernant l’estomac.

    Le suc gastrique est dangereux en trop grande quantité ; il existe donc un système de régulation. Les saveurs et odeurs arrivent

    très précocement : au moment du repas du

    chien. Cela entraîne la sécrétion d’acide chlorhydrique. Cette stimulation provoque

    une sécrétion de gastrine, qui active

    également la sécrétion d’acide

    chlorhydrique.

    Puis, une distension de l’estomac excite à

    son tour la sécrétion de gastrine. Ensuite

    une stimulation chimique par certains

    aliments va entraîner la sécrétion

    gastrique. Par ailleurs, de l’histamine

    est libérée localement et stimule elle

    aussi la sécrétion d’acide chlorhydrique.

    Le rôle de la digestion gastrique est de commencer la digestion protéique grâce à la pepsine et à l’acidité. Son importance est primordiale chez les chiens dont la ration

    est très riche en protéines. Une mauvaise sécrétion de toutes ces enzymes empêche une bonne digestion des protéines.

    Le suc pancréatique.

    Il provient du pancréas. C’est un suc

    digestif très important car il contient

    un grand nombre d’enzymes capables de

    digérer tous les constituants de la

    ration du chien :

    - des enzymes lipolytiques, comme les

    lipases attaquant les graisses
    - des enzymes protéolytiques : la trypsine,

    la chymotrypsine poursuivant la digestion

    des protéines qui a été commencée dans

    l’estomac par la pepsine.

    La bile.

    La bile est sécrétée par le foie.

    C’est un liquide très amer, de couleur

    jaune verdâtre, filant, qui arrive dans

    le duodénum par le canal cholédoque soit directement, soit après avoir été stocké

    dans la vésicule biliaire.

    La bile contient des sels biliaires

    constitués à partir du cholestérol,

    ainsi que des pigments biliaires,

    en particulier la bilirubine, qui

    provient de la dégradation de l’hémoglobine.

    Le rôle principal de la bile est de favoriser la digestion des lipides.

    En effet, pour que les lipides puissent

    être digérés par la lipase du suc

    pancréatique, il faut que ces molécules de lipides aient été préalablement fractionnées par les sels biliaires. Lorsque la sécrétion de bile est insuffisante, les graisses ne sont pas ou sont mal digérées ; les autres constituants du chyle sont enrobés par ces graisses et mal digérés à leur tour, ce qui favorise le développement de micro-organismes ; les selles seront grasses et nauséabondes.

    Si les sécrétions digestives souffrent d’un mauvais fonctionnement, la digestion des constituants de base n’est pas assurée.

    On y remédiera par un traitement spécifique et/ou une adaptation du régime alimentaire : sans amidon, ou sans protides, ou sans

    lipides.

    L'absorption des différents nutriments

    Elle se fait principalement au cours du

    passage dans l’intestin grêle, dont la

    muqueuse comporte un grand nombre de replis formant chacun des villosités délimitées

    par des cellules. Les divers constituants

    de la ration alimentaire sont digérés et absorbés .
    - dans la bouche, attaque par l’amylase salivaire
    - dans le duodénum : attaque par l’amylase pancréatique

    • Pour les protéines :
    - dans l’estomac : attaque par la pepsine favorisée par le milieu acide
    - dans le duodénum : attaque par les enzymes

    du suc pancréatique

    • Pour les lipides :
    - dans le duodénum : attaque (lorsque des

    sels biliaires sont présents) par la lipase pancréatique et pénétration dans les

    cellules intestinales.

    L'alimentation

     

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