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    POURQUOI LE CHIEN S'ADONNE-T-IL À DES ACTIVITÉS À VIDE ?


    Le mal-être qui va mener à la dépression avec des comportements que l'on va qualifier de bizarres, comme se retirer dans un coin complètement indifférent au monde...comme se retirer dans un coin complètement indifférent au monde, se ronger les ongles, se lécher les pattes ou le corps, boire sans arrêt, se plaindre sans justification, refuser de s'alimenter ou manger sans arrêt, tourner sans interruption sur lui-même... L'activité à vide fait apparaître un comportement sans aucun déclencheur, par exemple la prédation et l'alimentation sans proie. Simuler l'enterrement d'une proie sur le carrelage... Une activité de déplacement ou de dérivation peut être due à un blocage d'ordre physique ou social, cela permet de résoudre un conflit donc d'évacuer une tension. La dépression et le comportement du chien qui a peur d'un coup de feu et hésite entre fuir ou aboyer, peut se mettre à se toiletter ou à manger de l'herbe. Des causes pas toujours évidentes. Il faut commencer par une visite vétérinaire accompagnée d'examens afin d'éliminer des pathologies comme une tumeur ou des troubles endocriniens. Si les résultats sont négatifs, il faudra se livrer à une petite enquête auprès de la famille afin de découvrir l'origine de ce déséquilibre qui peut être générateur de troubles graves. Un accident de voiture, ou tout autre traumatisme qui touche à la sensibilité comme tout simplement le fait de s'être fait attaquer par un congénère de manière brutale.
    Certains chiens de « travail », subissent des traitements brutaux, y compris avec le collier électrique, ce qui engendre un état de détresse acquise, une angoisse permanente d'où il ne peut s'échapper ; alors il va tourner en rond, aboyer, se mordre les pattes, etc. Un changement de milieu où le sujet se retrouve dans un endroit où il n'a plus ses repères habituels, par exemple la mise en chenil pour le chien de famille que l'on ne peut emmener en vacances. Des modifications dans la structure sociale du groupe comme l'arrivée d'un enfant qui va prendre la place du chien dans la vie affective des parents, le décès du maître, un divorce. Le fait d'avoir partagé toutes les minutes de vie des maîtres pendant les vacances, dormant près du lit dans le camping car et se retrouvant soudain seul dans la maison lorsque ceux-ci reprennent le travail. Le chien qui a été trop gâté, considéré souvent comme un enfant, chez qui on a omis de pratiquer le détachement obligatoire vers 5 mois...
    Pour cerner l'origine du problème, une fois les causes pathologiques éliminées par le vétérinaire, on peut utiliser ma « fiche d'évaluation comportementale ». Certains sujets sont plus sensibles, soit par le fait de la race sélectionnée sur des critères esthétiques, par un élevage où il manque des stimulations, chez la chienne qui attend des petits, à la puberté, chez celui qui est malade avec des défenses immunitaires en baisse. Il faut savoir que ces comportements répétitifs sont issus du répertoire comportemental normal, comme les rituels ou le comportement de toilettage, par contre ils sont exagérés considérablement. L'état dépressif, des réponses émotionnelles qui se dégradent... Un des signes les plus évidents est l'activité de substitution. C'est un comportement qui peut être éthologiquement correcte, c'est une soupape pour évacuer un stress dans une situation conflictuelle. Par exemple, s'il hésite à se soumettre ou à attaquer face à un congénère ou à un humain, il peut se mettre à se gratter, à se lécher ou à faire une invite au jeu. Le léchage, par exemple en présence des maîtres, peut être une demande d'attention de leur part. Cette activité spontanée qui ne correspond pas à la situation ne deviendra alarmante que si elle devient répétitive.
    Les canidés sauvages enfermés dans un zoo vont continuellement se déplacer selon le même schéma, par exemple sauter sur la grille, marcher jusqu'au bout de la cage, revenir par le même trajet et sauter à nouveau. Le cheval enfermé dans son box aura des tics comme se balancer, ronger du bois, avaler de l'air, etc. Chez les humains on appelle cela des tocs, c'est-à-dire des Troubles Obsessionnels Compulsifs (se ronger les ongles). Chez le chien les principales activités de substitutions sont : se ronger les griffes (cela peut aller jusqu'à l'amputation du doigt), chercher à manger le plus souvent possible (on sait que c'est surtout le chien des villes qui n'est pas assez stimulé qui va calmer son angoisse ainsi, d'où l'obésité !). Boire souvent, encore un moyen de calmer l'angoisse (il va se coucher près de sa gamelle d'eau et boire continuellement), une ingestion de plus de litres d'eau. Tourner en rond pendant plus d'une heure au risque de se blesser. Léchage de l'anus. Léchage du flanc. Faire des trous partout dans le jardin. Mordiller ce qui est à sa portée et même l'avaler...
    COMMENT PROTÉGER SON CHIEN ?


    La prévention et la correction Faire mener au chien une vie saine et équilibrée en le préparant depuis le plus jeune âge aux conditions de vie humaines qui ne sont pas toujours naturelles ! Il faut penser en canidé et non en humain, sinon on va accumuler les erreurs sans s'en apercevoir, en croyant faire pour le mieux. Dans ce type de trouble anxieux, on ne doit jamais utiliser la punition ou même les appareillages de contention comme la muselière ou la collerette pour le léchage, l'attache ou l'enfermement dans un box pour le tournis, sinon on aggrave le problème. Le chien a besoin d'une hiérarchie, une autorité obligatoire qui le rassure.
    Attention de ne pas confondre autorité librement consentie, car elle est juste, et brutalité et douleur qui stressent. En cas d'hyper-attachement, pratiquer l'isolement social progressif pour rendre plus claire la hiérarchie. Il lui faut des stimulations. Un loup qui vit à l'état sauvage ou un chien de berger qui parcourt une cinquantaine de kilomètres dans sa journée, n'ont pas de tels problèmes. Donc, des sorties en liberté au moins une heure par jour, des jeux, des exercices de concentration avec réussite comme le pistage. Il a besoin de continuer dans son mode d'existence. Il exige de prendre le plus possible de repères dans l'environnement où il vit. Si vous devez le laisser en chenil, faites-lui connaître l'endroit progressivement en l'associant avec de l'agréable.

    Le mal-être.


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    Pour nos bébés 


     Le couchage

    Lieu de couchage et refuge sûr, le panier possède une importance forte pour le chien. Le panier du chien est bien plus qu’un lieu de repos. Il a une valeur sociale forte et représente un refuge que tous doivent respecter. Le manquement fréquent à certaines règles est source de troubles de cohabitation et, son corollaire, de morsures.

     

    Bien le choisir


    Corbeille, couffin, tapis, matelas, coussin, niche… Tout ce qui peut matérialiser un couchage au sol peut faire office de « panier » à condition qu’il soit confortable et facile d’entretien. Il doit être adapté à la taille du chien, ce qui peut paraître une lapalissade mais qui n’en ait pas une !  


    Le chien doit pouvoir se mettre « en boule » : si son panier est trop petit, son sommeil ne sera pas de qualité et il ira dormir ailleurs. Si, ce qui est assez classique, le panier est trop grand, le chien peut ne pas se sentir en sécurité et se mettra en boule dans un coin.


    Il y recherche la chaleur et la protection physique. C’est pourquoi les paniers à rebord (corbeilles, couffins) ou les niches sont conseillés pour les chiens anxieux. De même, les couffins « fermés » type tipi rassurent les chiots qui passent de meilleures nuits et, semblerait-il, deviennent propres plus vite.


    Les matériaux choisis doivent pouvoir résister aux dents et aux griffes d’un carnivore mordilleur qui aime gratter sa couche. Pour les seniors aux articulations douloureusesun matelas moelleux est préférable à une corbeille avec rebords.


    Sa place


    L’emplacement de la couche est stratégique car il indique le statut hiérarchique du chien dans la famille. 


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    Comment aider un chien à faire le deuil d’un autre chien ?

                                                    A NOTRE ERWIN PARTIE TROP TÔT

    Le deuil

    Commençons par la perte d’un chien de la famille. Je vous propose ici des conseils pour aider votre chien à faire son deuil suite à la perte de son copain de toujours, avec qui il était au quotidien.

    Conseil n°1 : Tout d’abord, il est très important lorsque l’on a plusieurs chiens, de privilégier des temps individuels afin de renforcer votre relation avec chacun d’eux.

    Conseil n°2 : Je vous recommande de leur apprendre à vivre séparés. En effet, partez en balade avec un seul de vos chiens, habituez-les à évoluer en groupe mais aussi tout seul.

    Conseil n°3 : Apprenez-leur la solitude, c’est très important car, si un jour l’un des chiens doit se retrouver seul, il devra apprendre à gérer la solitude. S’il n’a jamais réellement été seul dans sa vie, la gestion de cette frustration pourra être compliqué pour lui. Pour cela, vous devez donc rendre la solitude très positive; notamment en proposant au chien une activité qui l’occupera. 

    Tout est donc ici question de prévention. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ?

    Des solutions efficaces à mettre en place

    Ensuite, il est essentiel de reconnaitre ce qui peut engendrer l’éventuel état dépressif de votre chien, est-ce l’ennui, le changement de sa routine ou encore la mauvaise gestion de la solitude.

    Suite à quoi, vous pourrez proposer à votre chien des réponses adaptées et efficaces qui permettront de résoudre le problème.

    Conseil n°1 : Proposez à votre toutou de vraies dépenses quotidiennes, ne le laissez pas « faire son deuil » tout seul dans son coin car cela peut ne pas passer avec le temps.

    Conseil n°2 : Jouez avec lui, cela permettra de renforcer votre relation avec votre chien. De plus, les jeux permettent de travailler l’obéissance tout en dépensant physiquement et mentalement le chien : le combo parfait !

    Conseil n°3 : Ne soyez pas trop dans l’anthropomorphisme, c’est à dire ne prêtez pas trop à votre chien des sentiments humains. Un chien reste un chien est vous devez pouvoir répondre à ses besoins de chien, qu’ils soient primaires (manger, boire, dormir), sécuritaires (maitre rassurant et sûr de lui) ou sociaux (balades journalières et rencontres régulières avec ses congénères).

    Conseil n°4 : Gardez la même routine qu’avant le départ de l’un des chiens du groupe social.

    Conseil n°5 : Ne laissez pas trop de privilèges au « chien qui reste ».

    Conseil n°6 : Renforcez ou réapprenez lui la bonne gestion de la solitude afin que ces temps n’engendrent pas de frustration ou de stress chez votre chien.

    Conseil n°7 : Reprendre un autre chien, est-ce une bonne idée ? Souvent, les maîtres qui ont perdu un chien en reprennent un de suite pour finalement combler un manque affectif ou bien pour permettre au « chien qui reste » de retrouver une compagnie. Ceci peut être bien, Prenez une autre race, vous éviterez de faire un transfert d'émotions ou de sentiments.

     


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  •  Le mordillement.

    Il est tout à fait normal qu'un chiot mordille. Et pour cause, le chiot utilise souvent le mordillement

     dans le jeu. C'est d'ailleurs une manière pour lui de mieux comprendre son environnement et de communiquer avec les  

    autres. Cependant, il ne faut pas laisser un chiot mordiller en toutes circonstances. En effet, il est bon de canaliser un chiot qui mord, car c'est un comportement qu'il risque de conserver une fois atteint l'âge adulte. Il est donc important de comprendre pourquoi et comment empêcher un chiot de mordiller.

    Pourquoi un chiot mordille ?

    Votre chiot a tendance à mordiller

     lorsqu'il joue ? Il a le réflexe de vous mordiller ou encore de mâchouiller ce qui lui tombe à portée de mâchoire ?

     Rassurez-vous, car le mordillement est un comportement du chiot tout à fait normal. Votre chiot n'est donc pas plus

     mauvais ou agressif qu'un autre. Malgré tout, il convient d'apprendre à le canaliser, pour ne pas que le mordillement 

    devienne un problème.

    Entrez en contact direct avec des professionnels afin d'éduqué votre chiot le plus tôt possible.

     


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  • Les dangers des os.

    ​Les chiens adorent rogner des os, c'est bien connu. Cependant, tous les types d'os ne sont pas adaptés aux chiens. Certains peuvent même être dangereux pour la santé de l'animal. Le point maintenant. Os pour chien : bienfaits Certains os ne représentent aucun danger pour les chiens, et peuvent au contraire s'avérer très bénéfiques. Intérêt des os En plus de ravir votre chien, lui donner un os à ronger a différents intérêts : • C'est une vraie friandise pour votre animal. • L'os occupe le chien et lui permet d'être calme. • Rogner un os renforce la mâchoire et les dents du chien. • Cela entretient son hygiène bucco-dentaire. Bon à savoir : l'os doit être une friandise exceptionnelle. Il ne faut pas en donner chaque jour à son chien. Entrez en contact direct avec des professionnels afin d’obtenir un devis personnalisé. Demander un devis gratuit Quels os donner à mon chien ? Cependant, il faut comprendre que tous les os ne sont pas adaptés au chien. Veillez à choisir avant tout : • Les os de bœufs : tous les os naturels peuvent être dangereux pour le chien. Les plus adaptés restent les os robustes et solides, à l'instar des ossements de bœuf. • Les os à mâcher pour chien : les os à mâcher conçus à partir de peau de bœuf restent les plus recommandés. En effet, ils ne comportent pas de risques pour l'animal. Bon à savoir : les os à base de peau de bœuf sont sans danger pour le chien, puisqu'il peut tout à fait les avaler. Os dangereux pour les chiens Pour éviter que la friandise d'un jour se répercute en problème de santé à long terme, il est important de ne pas donner aux chiens des os qui peuvent être dangereux. Os à éviter Voici les os à éviter à tout prix : • les os de poulet ; • les os de lapin ; • les os trop grands pour la gueule du chien ; • les os pointus ; • les os fragiles ou cassables. Bon à savoir : même un os solide peut se briser avec le temps. Voilà pourquoi il ne faut pas laisser le même os trop longtemps à un chien. Danger des os pour les chiens Donner à un chien un os naturel comporte toujours des risques, en particulier lorsque les os peuvent se briser, ou si l'animal essaie d'avaler son os. Les dangers pour le chien sont nombreux : • dents cassées ; • os coincé entre les dents ; • saignements du rectum ; • os coincé dans l'œsophage ; • saignements à la langue ou à la gencive, etc. Dans le pire des cas, un fragment d'os coincé peut nécessiter une opération chirurgicalepour être retiré. Cela peut entraîner de lourds problèmes de santé. D'où l'importance de ne pas donner n'importe quel os à son chien. Os pour chien : les précautions à prendre Il faut savoir qu'un chien peut devenir agressif quand vous lui donnez un os. Il est donc indispensable de prendre ses précautions : • Veillez à ce que les enfants n'embêtent pas le chien quand il ronge un os. • Laissez le chien tranquille et seul. • N'essayez pas de retirer l'os de la gueule du chien. • Attendez que l'animal se désintéresse de l'os pour le lui retirer. Pour finir, pensez toujours à surveiller un chien lorsqu'il ronge un os de bœuf ou d'animal. De cette manière, vous êtes sûr qu'il n'est pas en train de le briser ou d'avaler des morceaux. ​


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